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Quand l’amour ne suffit plus : ce que la série Netflix Adolescence dit de la parentalité aujourd’hui

  • delphinegrillet78
  • 7 avr.
  • 2 min de lecture

Quand l’amour ne suffit plus : ce que la série Netflix Adolescence dit de la parentalité aujourd’hui
ce que la série Adolescence dit de la parentalité

Quand l’amour ne suffit plus : ce que la série Netflix Adolescence dit de la parentalité aujourd’hui.


Je viens de terminer la fameuse série Adolescence sur Netflix.

Une claque. Une plongée dans les terrains mouvants de la parentalité à l’ère numérique. C’est brut, puissant, et terriblement réaliste.


On y suit Jamie, un adolescent apparemment sans histoire, et ses parents : aimants, impliqués, sincèrement présents. Mais malgré tout cela, ils ne voient pas venir. Ils ne perçoivent pas ce qui se joue dans l’ombre des écrans, dans les replis d’un monde numérique qui ne se partage pas à table, qui ne se raconte pas au retour de l’école.


Et c’est là que la série touche juste : elle montre que l’amour, l’écoute et la présence ne suffisent plus quand une part essentielle de la vie des ados se joue hors de notre radar.


Des parents investis… mais mal équipés


Ce qui bouleverse dans cette série, c’est l’absence de caricature. Pas de parents absents ou violents. Juste un couple qui fait de son mieux. Qui aime, qui cherche à comprendre, qui croit bien faire.


Mais qui n’a pas tous les codes. Qui ne parle pas le langage numérique. Qui ne voit pas la puissance des discours toxiques que leur fils absorbe en ligne. Et qui, comme beaucoup de parents aujourd’hui, n’imagine pas que des idées extrêmes puissent germer dans la tête d’un ado, juste en scrollant.


Ce n’est pas une question de négligence. C’est une question de décalage.


Une invitation à changer de posture


Adolescence ne cherche pas à blâmer. Elle questionne. Elle met en lumière un enjeu fondamental : comment accompagner nos ados dans un monde que nous ne maîtrisons pas entièrement ?


Accompagner aujourd’hui, c’est accepter :


  • de ne pas tout comprendre tout de suite,

  • de poser des questions sans avoir toutes les réponses,

  • de s’ouvrir à leurs mondes – même quand ça nous dérange ou nous échappe.


C’est aussi oser demander de l’aide. Se faire accompagner, se former, ouvrir le dialogue autrement. Parce que la parentalité d’aujourd’hui n’a pas de GPS. Elle demande de l’humilité, de la curiosité, et parfois, un vrai changement de posture.


Je vois chaque jour des parents qui font déjà beaucoup. Mais qui se sentent seuls ou perdus face aux émotions de leur ado, face aux silences, aux fermetures, aux comportements qui n’ont pas de mode d’emploi. Et c’est normal. Parce qu’éduquer à l’ère numérique, ça s’apprend. Et ça ne se fait plus seul.


Et vous, que voyez-vous de ce que votre ado ne dit pas ?

Quels sont les espaces où vous aimeriez mieux le comprendre ?


 
 
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